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Personnage célèbre dans l’histoire de la Corse grâce à son livre « Accout of Corsica, The Journal of a Tour that Island ans Memoirs of Pascal Paoli » de 1768, où il relate son voyage dans l’île , les mœurs de ses habitants, et sa rencontre avec Pascal Paoli. James Boswell a également entretenu une correspondance avec Antonio Rivarola dans laquelle il l’interroge sur les particularités de la Corse.
« À Oletta, je visitai le Comte Nicolas Rivarola, frère de mon ami de Livourne. Il me reçut avec la plus grande politesse, et n’épargna rien de ce qui était en son pouvoir pour m’obliger. Je le trouvai dans de meilleurs dispositions que l’Officier de Patrimonio à l’égard des anglais. Il me parla de leur bombardement de San Fiorenzo en faveur des Patriotes, et me donna son cheval, pour cet après-dinée, ce qu’il n’aurait pas fait, me dit-il, à tout autre qu’à anglais. Le Comte Rivarola, à qui j’ai adressé un grand nombre de questions, sur les particularité concernant la Corse, a eu la bonté d’y répondre chaque fois amplement et avec précision. Je ne lui suis pas redevable pour ces éclaircissements, que pour la façon obligeante avec laquelle il me les a donnés ».
Médecin militaire à Bastia en 1918, il écrit un livre sur l’ile de Beauté « Sur les chemins de la Corse » en 1926. Lors d’une visite chez son ami Pierre Paul Peretti, il nous décrit avec minutie Oletta et nous fait balader dans les ruelles du village.
« Bourgade étagée sur éperon de colline, et dominée par deux clochers triangulaires, recouverts d’un petit toit de tuiles rousses »
« Oletta un gros village, où la vie est souriante et le sol est fertile. »
Après avoir vécu jusqu’en 1867 au château de Moniack en Ecosse, une riche rentière, Miss Thomasina Campbell visite la Corse du sud au nord et en tombe amoureuse à tel point qu’elle décide d’y vivre. Elle fait la promotion touristique du Nebbiu en 1868, elle fait découvrir Oletta. Voici quelques extrait de ses Notes sur la Corse lors de son passage dans le Nebbiu :
« Les personnes qui disent qu’il n’y a rien à voir près de Bastia, la grotte de Brando exceptée, se trompent. C’est une promenade fort agréable (…)que d’aller jeter un coup d’œil sur la belle vallée del Nebbio. (…)
« Devant nous s’étendait cette belle vallée si riche et si bien cultivée ; à droite, perché sur un monticule bien boisé, était Oletta, cette « perle du Nebbio » de la Corse ancienne. »
« Les oliviers qui y abondent forment les grandes richesses du Nebbio. »
Ecrivain majeur de la littérature française du XXe siècle. En vacances à Oletta durant l’été 1958, l’écrivain nous décrit Oletta :
« 3 août 1958. À Oletta, en Corse, non loin de Saint-Florent. De nos fenêtres, nous voyons au loin, sur une colline, le village dominé par les deux tours de son église baroque. Le jardin est plein d’odeurs grisantes du matin au soir. La Corse vous promène sous le nez un bouquet de fleurs. Les habitants ne saluent et ne sourient que si on les salue d’abord, mais alors ils se montrent très cordiaux(…)
« 24 août 1958 (…) À l’Eglise d’Oletta, où j’entendis la messe, le dimanche, les hommes se tiennent au fond, près de la porte, absolument immobiles. On ne les entend pas. Ils ne communient pas, mais ils sont là, un peu comme des arbres ; ils ont cette dignité qu’ont les arbres. Ce sont sans doute les êtres les plus mystérieux que j’aie connus… ».
Officier anglais, il a séjourné en Corse en 1857 avec le peintre Mickaël Antony Biddulph (1823-1904). Il publie en 1858 un récit de voyages, “Rambles in the Island Of Corsica and Sardinia with notices on their history, antiquities and present condition”, et illustré par des dessins et aquarelles de Biddulph.
« Le canton d’Oletta est appelé par les corses « La Perle du Nebbio ». Le village contient deux ou trois hameaux. Le village principal semble s’accrocher à la pente rocheuse d’une colline, entouré d’arbres fruitiers. Les oliviers prospèrent particulièrement bien ici ; et le nom du village vient des oliviers comme Olmeta vient de l’orme. (…) Il y a une histoire d’amour et d’héroïsme liée à Oletta. On peut entendre de telles histoires un peu partout en Corse sur le bord du chemin, le feu de garde d’un berger, étendu dans l’ombre ou se prélassant au soleil. Antoine était un excellent raconteur ; comme tous les vagabonds. Je possède une belle collection de ces histoires par Renucci, publiées à Bastia. »
Historien allemand, il écrit un livre sur la Corse « Voyage en Corse » (Corsica, 1858) dans lequel il décrit de manière détaillée et romancée l’histoire de Maria Gentile.
« Maria Gentili Montalti était dans sa chambre. Elle ne pleurait pas : assisse sur sa couche, la tête penchée sur la poitrine, les mains sur les genoux, les yeux fermés , parfois un sanglot s’échappait de son cœur (….)
Ecrivain journaliste, il a publié en 1958 dans la revue Historia un article sur « l’Histoire de Maria Gentile, Antigone Corse ». Il a également écrit un conte de Noel intitulé « Le trésor de Tuda » qui sera publié dans la Revue des Deux Mondes en décembre 1953.
Ce militaire a sans doute écrit la plus belle description des paysages du Nebbiu après des vacances passées à Oletta chez un ami militaire. Le texte intitulé « Coins de Délices en Corse : Oletta » a été publié par Bastia Journal le 15 octobre 1907 :
« Nonchalamment adossé sur le versant occidental de la montagne St-Antoine, non loin de Bastia. Oui, c’est ce coin de délices, avec Oletta, pour belvédère, qui a le plus, le mieux frappé mon imagination. (…)
La vallée féconde et malgré cela pittoresque, affecte la forme d’un cirque ou d’un hippodrome qui aurait pour ceinture, d’un côté, la chaîne du Saint Antoine ; de l’autre en face, bien loin, celle de Tenda qui se profile sur un ciel presque toujours serein ; et à gauche de la pyramide géante et régulière qu’est le mont de Tuda, autour duquel la nature inconstante s’est plue à parsemer d’innombrables bosselures qui sont, au printemps autant d’ilots d’émeraude, lorsque le soleil inonde, de ses flammes mourantes du coucher, ce grand lac de verdure. (...)
Mais une autre féerie d’une inconcevable grandeur, vient compléter ce panorama déjà merveilleux. À sept heures, vers la mi-juin, lorsque le soleil descend, sa course du jour terminée, au-delà des cimes de Tenda, le ciel, les nuages aidant, se colora de mille feux. (…)
Et maintenant que j’ai couru le maquis, humé ses parfums sauvages, respiré l’air pur et vivifiant des montagnes tapissées de mousse(…) je me demande si la Terrasse de Saint-Germain, perdue entre les longs méandres de la Seine, aura pour moi le même attrait que la terrasse rustique d’Oletta, par exemple ! »
Paris, octobre 1907. Lis Blanc.
Ingénieur, il reçoit l’ordre de partir en Corse et d’explorer les montagnes de notre île. À peine arrivé, il traita avec les bandits, se fit garder par eux dans toutes ses courses, étudia à fond les roches de la Corse pendant huit mois, et rapporta en France des notes et des cartes avec lesquelles il a écrit, en deux volumes, son « Voyage géologique et minéralogique en Corse ».
« 2°Nouvelle couche de gneiss ; - 3° enfin le schiste talqueux jusqu’au village. On descend sur la plaine, et on se dirige vers le couvent d’Oletta, sur le schiste talqueux ; près de ce couvent, on trouve les premiers calcaires de la formation de St-Florent. »
Emile Gueymard, Ingénieur des mines, Voyage géologique et minéralogique en Corse (1820-1821).
Ces deux frères s’intéressent à l’Industrie sidérurgique en France et s’intéressent également à la Corse dont Oletta.
« (…) On sait que le sieur Milauta, négociant à Bastia, avait, en 1788, fait rétablir l’ancienne usine à haut fourneau qui existait à Murato, afin d’y exploiter les mines d’Oletta et de Farinole (…)
L’industrie sidérurgique en France au début de la Révolution par Hubert Bourgin et Georges Bourgin, Ministère de l’Instruction publique, Paris, 1920