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Cette imposante maison de maître située lieu-dit Paganacce, appartenait aux De Morlas, grande famille de notable reconnue par arrêt du Conseil Supérieur de la Corse en 1772.
Aujourd’hui elle est devenue un hotêl, U Palazzu Serenu, où calme, luxe et volupté sont au rendez-vous.
La maison de la famille Morlas est typique de l’architecture des maisons de notables corses du 19e siècle. Elle puise son inspiration dans le style néoclassique. Massive, de plan rectangulaire, elle est érigée sur un terrain qui s’étage en terrasse. L’imposant bâtiment actuel est constitué d’une grande maison ancienne (du XVIIe ou du XVIIIe siècle) agrandie postérieurement. Le ravalement complet des façades a si bien unifié les surfaces murales qu’il est impossible aujourd’hui de discerner quelles sont les parties anciennes et quels sont les ajouts.
La façade qui donne sur la grille d’entrée, compte trois étages sur un haut soubassement aveugle, précédé d’un perron de 14 marches. Cette façade s’étire en largeur sur 5 travées de fenêtres. Une modénature sobre et élégante entoure les divers percements, et souligne les étages ainsi que la base du toit. La surface murale colorée est mise en valeur par le blanc des diverses corniches et moulures. A droite, une tourelle de plan carré, surmontée de créneaux, confère à l’ensemble des allures de château.
À côté de l’église Sant’Andria, quartier Santamaria, on peut voir une maison qui donne l’impression de faire partie de l’église. Elle représente un mariage célèbre, celui de Charles Fredien de Vidau et de Marie Claude Santamaria, le 10 avril 1829. On parle désormais de la maison de Vidau. Quatre ans plus tard un autre mariage dans la famille créa un lien supplémentaire avec Oletta, celui de Frédien Louis Félix de Vidau, dit Fredianino avec Etiennette de Rivarola (1809-1852) dite Fanny. La maison de Vidau appartient aujourd’hui à Anne Sogno Bezza qui la restaure passionnément depuis quelques années.
Dans le quartier « Guado in là », caché derrière de grands murs et un arbre imposant, se trouve le château Cavallacce. Le patronyme Marinacce-Cavallacce est particulièrement associé à l’histoire de cette maison appelée le «château».
Certains membres de cette famille exercèrent de hautes fonctions d’état et se distinguèrent à travers le monde en figurant ainsi parmi les meilleurs ambassadeurs du village d’Oletta. Le château Marinacce-Cavallacce s’inscrit dans un style particulier que l’on appelle «l’architecture de villégiature».
Le château Marinacce-Cavallacce se développe sur 4 niveaux. Un niveau de caves, semi enterrée permet de surélever le rez-de-chaussée occupé par les pièces de réception et de ménagère, un accès monumental avec escalier et porche devant l’entrée principale. Les façades, contrastées et asymétriques, sont percées de nombreuses fenêtres, larges pour les pièces principales et étroites pour les pièces de service. La forme des baies est variée et les arcs en plein-cintre rivalisent avec les linteaux des fenêtres rectangulaires. Les murs sont animés d’une modénature claire (corniches, consoles, bandeaux et appuis de fenêtre moulurés) qui est mise en valeur par le jaune des murs. Une large frise peinte agrémente et souligne la base des toits en pavillons dont les pentes sont couvertes de tuiles rouges. Un balcon, aménagé au-dessus du porche d’entrée ainsi qu’un belvédère couvert en pavillon permettent de jouir de la vue de la plaine d’Oletta.
Les membres de cette famille eurent une place importante dans l’histoire, notamment Charles François Alessandrini qui organisa la résistance dans le cap, Luc-Octave Alessandrini qui combattit dans plusieurs batailles comme celle de Waterloo. La branche Piazza-Alessandrini est issue du mariage entre la fille du commandant Luc-Octave avec François Marie Felix Piazza, le 11 avril 1866 à Oletta.
Le palais Piazza-Alessandrini est un grand bâtiment de style néoclassique. Ses imposantes façades présentent de curieuses asymétries qui s’expliquent par l’histoire. En effet, le noyau du palais actuel est constitué de deux anciennes maisons, agrandies, restructurées et rendues communicantes. Les façades extérieures ont été unifiées grâce au talent de l’architecte Adolphe Peretti (né en 1872). La façade donnant sur la place de l’église est dotée du haut niveau de soubassement occupé par des caves et constituant une sorte de podium sur lequel s’assoient les étages d’habitation. Les grands murs de soutènement du jardin prolongent harmonieusement l’édifice qui domine majestueusement la place et le centre du village.
L'appellation “Maison de l'Ambassadeur” est un effluve du passé cadastral de la demeure située lieu-dit Cavallacce, qui émane des fonctions exercées par son ancien propriétaire dans le corps diplomatique, Monsieur l'Ambassadeur René Massigli.
Au côté de sa femme Odette, née Boissier, ils s'adaptèrent aux contraintes du lieu pour y faire d'importants travaux et obtenir ce résultat architectural que compose cette élégante maison de vacances dont la blancheur contraste avec l'exotisme des volets bleus. Il reçut de nombreux invités et parmi eux des personnes célèbres comme les d’Ormesson, les Pompidou, les Beaumont etc.
Quelques olettais racontent encore aujourd'hui comment leur maison se mit à l'heure anglaise du Tea-time pour recevoir Monsieur l'Ambassadeur et son ami Lord Peter Thorneycroft, chancelier de l'Echiquier en 1957.