U Salicetu

Quartier créé semble-t-il par le Colonel Lombard Saliceti qui vint s'installer à Oletta au XVème siècle.

 

CARRUGHJU JEAN MATTEI
(15/12/1905, Oletta – 17/03/1984 Marseille)


Jean Mattei a été maire d’Oletta de 1945 à 1984. Il siège au conseil général de la Corse de 1964 à 1976 et préside l’Office Départemental des HLM de la Corse dans les années 70. Il a été durant de longues années le délégué régional du mouvement Gaulliste. En mai 1958 lors de la prise de pouvoir par le général de Gaulle, il est avec Henri Maillot, Ambroise Fieschi, Antoine Sera fini et quelques autres l’un des artisans de la prise de la préfecture. Il siège alors au comité de salut public.

En sa qualité de maire, Jean Mattei a beaucoup apporté au village d’Oletta. C’est à lui que l’on doit notamment la construction du groupe scolaire, le réseau d’assainissement du village, le réseau d’eau potable, le stade, la construction de HLM, la construction de la première partie de la mairie inaugurée par Jacques Chirac.

Officier de la légion d’honneur, médaille d’honneur départementale et communale en vermeil. Croix de guerre volontaire de la Résistance.

STRETTA A MONACA
(autour de 1720-?)


Cristina Rivarola, soeur Maria Domenica, Fille de Domenico Rivarola (1687-1748) et de Diana Frediani (1682- ?), elle était la soeur du colonel Francesco Rivarola , mais surtout celle d’Antonio Rivarola (1719-1795), un des principaux informateurs de Paoli. Religieuse au couvent des Ursulines à Bastia, Cristina Rivarola y occupa les fonctions de Mère Supérieure sous le nom de Mère Maria Domenica.

Son existence se déroula entre la maison familiale située rue du Lycée (actuelle rue Carbuccia), le couvent des Ursulines et Oletta où la Monaca faisait des séjours réguliers dans la demeure appartenant à sa famille.

Du temps de La Monaca, le jardin du couvent des Ursulines de Bastia communiquait avec celui de la maison des Rivarola, ce qui en fit un lieu stratégique dans la vie de la nonne. De fait, lorsque Paoli résidait à Bastia, il était hébergé dans la maison Barbaggi-Rivarola, et pouvait ainsi rendre visite en toute discrétion à la religieuse, qui tint auprès de lui un rôle d’amie et d’informatrice. Ses interventions sont considérées comme relevant de la stratégie politique intérieure et extérieure, au point que l’histoire a voulu retenir d’elle l’image d’un véritable « agent secret ».

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